En Allemagne les Verts ont célébré leur succès. Avec 21% des voix ils arrivent en deuxième position derrière la CDU/CSU mais devant les sociaux-démocrates (SPD). Ils ont également effectué une forte percée en Irlande, aux Pays-Bas et en Belgique.

En France malgré un record de participation (environ 51% contre 42% en 2014), c’est le Rassemblement National de Marine Le Pen qui a remporté de nouveau la première place devant la liste de La République En Marche conduite par Nathalie Loiseau. En Italie aussi, l’extrême droite arrive en tête avec la victoire de la Ligua qui récolte 34% des voix.

À Madrid les socialistes du gouvernement Sanchez sont les gagnant.e.s des élections européennes en obtenant 33% des voix. Aux Pays-Bas ce sont les travaillistes qui ont contre toute attente remporté les élections, reléguant le parti du Premier ministre en deuxième position.

En Belgique où les citoyen.ne.s votaient aussi pour les élections législatives et régionales, les partis nationalistes arrivent aux européennes en tête avec trois sièges pour le Vlaams Belang et trois sièges pour le N-VA. Le Vlaams Belang (parti nationaliste flamand d'extrême droite) est le grand gagnant des élections puisqu’il a augmenté son score de près de 8% par rapport aux élections européennes de 2014.

Partout en Europe, les citoyen.ne.s se sont mobilisé.e.s. Pour preuve Le taux de participation est le plus élevé depuis vingt ans à l'échelle de l’Union européenne (autour de 51%). Les résultats et le taux de participation démontrent que les europhiles ont tout de même contenu la poussée des europhobes malgré la forte percée des partis populistes.

Une nouvelle bataille va désormais se jouer pour les principaux postes de Bruxelles.