À onze jours de l’échéance du divorce avec l’Union européenne (UE), l’avenir du Royaume-Uni au sein de l’UE semble toujours incertain. L’accord sur le Brexit a déjà été rejeté deux fois par le Parlement britannique le 15 janvier 2019 et le 12 mars 2019. Theresa May envisage pourtant l’organisation d’un troisième vote.

Pour entériner l’accord la Première ministre a alerté les député.e.s des conséquences néfastes d’une sortie de l’UE sans compromis. Si tel est le cas, les britanniques devront organiser les élections européennes de mai 2019 et le processus de retrait de l’UE pourrait entrer dans une phase imprévisible.

Pour éviter le rejet de l’accord, la cheffe du gouvernement cherche à obtenir le soutien du Parti unioniste démocrate d’Irlande du Nord  (DUP), acteur clé dans la politique britannique depuis que Theresa May a perdu les législatives anticipées de 2017. Pour ce faire, une aide financière conséquente accordée à l’Irlande du Nord semble être la ligne d’attaque de la Première ministre. Il est notamment question d’un milliard de livres pour obtenir le soutien du parti.

Pour autant, la possibilité même d’un troisième vote n’est toujours pas assurée. Le ministre des finances a en effet prévenu sur la BBC dimanche 17 mars 2019 que le vote serait organisé seulement si  « un nombre suffisant de [ses] collègues [conservateurs] et le DUP [étaient] disposés à le soutenir ».

Alors vote ou pas vote ? La saga continue…