banner-bleu-participationcitoyenne.jpg

Institutions européennes : la mise à l’écart des favoris

Vendredi, 21 Juin 2019

Les dirigeant.e.s européen.ne.s se réunissent le 20 et le 21 juin 2019 afin de décider de la répartition des postes clés à la tête des institutions de l’Union européenne. Le sommet ne donne rien de concluant.

Les tractations politiques vont bon train et aucun accord ne semble avoir été trouvé pour la présidence de la Commission européenne. Les candidat.e.s favoris au poste semblent même avoir été écarté.e.s. L’ensemble des centristes ont fait bloc contre la candidature du parlementaire allemand du parti populaire européen (PPE) Manfred Weber, qui est pourtant le candidat légitime issu du processus du Spitzenkandidaten.

C’est le cas aussi de Margrethe Vestager et de Frans Timmermans qui semblent avoir été bottés en touche ne parvenant pas à réunir une majorité sur leur nom. Les favoris écartés, la place est désormais occupée par l’inconnu. Seul candidat restant pouvant peut-être obtenir un accord des 27, le Français Michel Barnier, estimé pour son rôle de négociateur durant le Brexit et apprécié par le Parlement européen.

Pour le reste, les pronostics s’affolent et les rumeurs sur de potentiels candidat.e.s se propagent : la présidente croate Kolinda Grabar-Kitarovic ou son premier ministre Andrej Plenkovic ? Le premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel ? Le chef de gouvernement belge Charles Michel ? La saga se poursuit.

Il faudra garder son mal en patience avant de connaître la composition des institutions européennes : les dirigeant.e.s ont convenu de se revoir le 30 juin, juste avant la première séance plénière du Parlement européen qui se tiendra le 2 juillet 2019.