"Migrations sans danger dans un monde qui bouge"

Lundi, 18 Décembre 2017

Chaque 18 décembre, la journée internationale des migrants a lieu, "l'occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination" peut-on lire sur le site des Nations Unies. Cette année, elle a pour devise "Migrations sans danger dans un monde qui bouge". 

« Les migrations existent depuis toujours. Et elles continueront à exister, à cause des changements climatiques, de l’évolution démographique, de l’instabilité, des inégalités croissantes, des marchés du travail et de la volonté de mener une vie meilleure. La réponse passe par l’instauration d’une coopération internationale qui aidera à encadrer les migrations de sorte que les bénéfices qu’elles apportent soient plus largement répartis et que les droits fondamentaux de toutes les personnes concernées soient protégés. » — António Guterres, Secrétaire général de l'ONU

Déplacements forcés ou volontaires, en 2017, les migrations sont une réalité à laquelle plus personne ne peut échapper.

Le 19 septembre 2016, l’Assemblée générale de l’ONU s’est engagée à « renforcer la protection de millions de personnes déplacées de force et qui se déplacent pour d’autres motifs dans le monde entier » : la Déclaration de New-York est adoptée. Concrètement, les États Membres de l’ONU promettent de : « Protéger les droits des réfugiés et des migrants; sauver des vies, partager la responsabilité du soutien et de l'accueil de ces réfugiés et migrants; entamer des négociations menant à une conférence internationale; et adopter en 2018 un pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière. »

Alors que PLS a déjà mis en lumière les accords contestables que l’UE a noué avec la Turquie ou la Libye, alors que le droit à la dignité des réfugiés pose largement question, nombreux sont les citoyen-ne-s qui oeuvrent au quotidien pour améliorer la qualité de vie des migrants et les accompagner vers un avenir plus décent. Nous vous avions déjà renseigné sur la campagne belge « Not in my name » et c’est au tour de la RTBF de profiter de la journée internationale des migrants pour mettre en évidence certaines initiatives citoyennes.

Catherine et Daniel accueillent depuis deux ans des migrants chez eux. Tous ont un parcours lourd et complexe, venant d’Irak ou de Libye, ayant transité par l’Italie ou la France avec l’espoir d’atteindre l’Angleterre, parfois devant rebrousser chemin et se retrouver, encore une fois, errant au parc Maximilien. Chez Catherine et Daniel, ils retrouvent pour quelques temps la chaleur d’un foyer et ce, grâce à la plateforme citoyenne qui répartit les migrants dans des familles bénévoles.  

Comprendre pour agir, c’est la devise de PLS. Il est aujourd’hui grand temps de passer à l’action