Les pédagogies alternatives comme la pédagogie Montessori ou la pédagogie Freinet ont vu le jour depuis plus d'un siècle. Dans certains pays nordiques, les modes d'éducation alternatifs ont permis aux écoles de se classer parmi les plus performantes au monde. Pourtant, dans nos écoles françaises ou belges, les systèmes éducatifs restent figés.

Des espoirs de changement surgissent. Dans les articles "Bientôt une école sans professeurs, ni programme" et "Oser l'école autrement", des initiatives locales sont mises en avant. En France, une école à ouvert à Dijon en 2014. Une autre, baptisée "École dynamique", a été inaugurée en 2015 à Paris. Aujourd'hui, une trentaine de projets sont en développement partout en France. En Belgique également, des projets voient le jour.

Ces écoles souhaitent inculquer le plaisir d'apprendre aux enfants. Le but est "d'apprendre à apprendre". Les mutations sociétales nous poussent à passer d'une logique d'apprantissage de connaissances à celle de compétences. L'empathie, le travail en équipe, l'esprit de découverte sont autant de qualités que ces partisans considèrent essentielles aux citoyens de demain.

Pourtant, si des initiatives privées voient le jour, les coûts annuels de ces écoles restent assez élevés. Et les États, malgré les timides réformes engagées, sont loin d'un changement radical du paradigme éducatif. Basta Mag, dans son article "Quand l'Éducation Nationale étouffe les vocations : témoignage d'une enseignante effondrée", nous montre les difficultés d'une jeune enseignante pleine de bonne volonté, qui se retrouve prise dans la fixité endémique du système éducatif français que Claude Allègre qualifiait déjà en 1997 de "mammouth".