Guy Verhofstadtc

La République en marche fait plier les centristes de l’Union européenne

Thursday, 14 March 2019

À la suite d’un communiqué de presse publié le 12 mars 2019 par LREM, l’ALDE a déclaré mettre fin aux financements de son parti par des entreprises privées.

« Nous ne faisons pas partie de l’ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe) et nous n’avons pas vocation à en faire partie ». Le message a le mérite d’être clair. Dans un communiqué de presse du 12 mars 2019, le parti LREM (La République en marche) s’est fortement éloigné des centristes européen.ne.s représenté.e.s par l’ALDE. Pourtant, au vu de leur position sur l’échiquier politique les deux formations semblaient être vouées à se rapprocher pour les élections européennes de mai 2019.

Cette déclaration fait suite aux accusations de l’extrême droite à l’encontre du parti de l’ALDE concernant ses financements provenant du secteur privé. Le parti ne s’est pourtant jamais caché d’entretenir des liens proches avec des entreprises privées. Ces dernières ont notamment été présentes tout comme LREM, lors de leur congrès annuel en Espagne en octobre dernier.

Si LREM ne ferme pas totalement la porte à l’ALDE, il ne l’ouvre pas non plus entièrement. LREM se laisse encore le choix des alliances en précisant être en contact avec une « trentaine de partis » et en continuant d’en approcher de nouveaux. LREM a précisé maintenir une position ferme quant au financement privé des partis politiques, une pratique qui est interdite en France au-delà de 18 000€ par an.

À la suite de ces événements le parti centriste européen a déclaré mettre fin aux financements d’entreprises de son parti. LREM représentant un allié potentiel de poids, il n’est pas question pour l’ALDE de se le mettre à dos à deux mois des élections européennes…