Le Pacte mondial sur l'immigration, source de désaccords

Mercredi, 5 Décembre 2018

Le Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières approuvé en juillet 2018 par tous les membres des Nations Unies, sauf les États-Unis, doit être signé ce mois-ci à Marrakech. Pourtant, entre et au sein des certains États-membres, ce texte est source de désaccords.

Le Pacte de Marrakech est un texte non-contraignant donnant des pistes d’action et des recommandations aux États-membres pour faire face aux migrations. Pourtant plusieurs États-membres ont d’ores et déjà annoncé qu’ils refuseraient finalement de le signer, compromettant ainsi l’avenir-même du texte.  

Finalement, qu’est-ce qui est reproché à ce Pacte pour les migrations ? Notamment un manque de distinction entre immigration légale et illégale.

Que se passe-t-il en Belgique ? 

La NVA s'est d'emblée affichée comme étant contre le texte qu’elle considère comme « hautement problématique ». Mais le Pacte a été adopté en commission Affaires étrangères de la Chambre et en séance plénière. Michel ne pliant pas, les Ministres NVA ont quitté le Gouvernement.

Le Pacte a par ailleurs été formellement adopté ce 10 décembre à Marrakech.

Étape suivante ? Un vote lors de l'Assemblée générale de l'ONU qui se tiendra à New York le 19 décembre 2018. À défaut d'une unanimité au sein du gouvernement, c'est l'abstention qui se profile.