Le Pacte mondial sur l'immigration, source de désaccords
Le Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières approuvé en juillet 2018 par tous les membres des Nations Unies, sauf les États-Unis, doit être signé ce mois-ci à Marrakech. Pourtant, entre et au sein des certains États-membres, ce texte est source de désaccords.
Le Pacte de Marrakech est un texte non-contraignant donnant des pistes d’action et des recommandations aux États-membres pour faire face aux migrations. Pourtant plusieurs États-membres ont d’ores et déjà annoncé qu’ils refuseraient finalement de le signer, compromettant ainsi l’avenir-même du texte.
Finalement, qu’est-ce qui est reproché à ce Pacte pour les migrations ? Notamment un manque de distinction entre immigration légale et illégale.
Que se passe-t-il en Belgique ?
La NVA s'est d'emblée affichée comme étant contre le texte qu’elle considère comme « hautement problématique ». Mais le Pacte a été adopté en commission Affaires étrangères de la Chambre et en séance plénière. Michel ne pliant pas, les Ministres NVA ont quitté le Gouvernement.
Le Pacte a par ailleurs été formellement adopté ce 10 décembre à Marrakech.
Étape suivante ? Un vote lors de l'Assemblée générale de l'ONU qui se tiendra à New York le 19 décembre 2018. À défaut d'une unanimité au sein du gouvernement, c'est l'abstention qui se profile.