Étaient présent.e.s lors du débat :

• Le Belge Nico Cué, de la Gauche européenne (GE)
• L’Allemande Ska Keller, du Parti vert européen (PVE)
• Le Tchèque Jan Zahradil, de l’Alliance des conservateurs et réformistes européens (ACRE)
• La Danoise Margrethe Vestager, de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE)
• L’Allemand Manfred Weber, du Parti populaire européen (PPE)
• Le Néerlandais Frans Timmermans, du Parti socialiste européen (PSE).

Les débats sont restés relativement calmes et courtois. Les principaux thèmes ont été abordés tout en éludant soigneusement la question de la future Commission européenne.

La migration

L’ensemble des candidat.e.s ont plaidé pour la défense du principe de solidarité à l’exception du Tchèque Jan Zaharadil prônant la souveraineté des États membres.

Le changement climatique

Seul sujet où les candidat.e.s se sont un peu crispé.e.s, les vues divergeaient sur les actions à mener particulièrement lorsque Manfred Weber a soutenu que son parti était à l’origine de toutes les mesures en faveur du climat. Les autres candidat.e.s ont vivement critiqué un manque d’ambition dans le discours du politique allemand.


Politique extérieure

La plupart des candidat.e.s e se sont accordé.e.s pour une Union européenne forte face aux prétentions des États-Unis et de la Chine.


L’euroscepticisme

Les candidat.e.s ont tenté de répondre à cette crise qui gagne progressivement l’ensemble des États membres. Des raisons différentes ont été avancées : pour Nico Cué il s’agit des politiques d’austérité menées par l’Union européenne tandis que Manfred Weber s’est attaqué aux États membres qui ne respectent pas l’État de droit.

Pas sûr que ce débat relativement lisse et poli ait réussi à contrer l’euroscepticisme des Européen.ne.s et l’abstention qui se profile à quelques jours du scrutin...