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L'Union européenne et le droit de manifester

Mercredi, 13 Février 2019

Ce lundi, plusieurs députés européens ont critiqué la violence des répressions policières et la sévérité des blessures subies par les manifestants faisant partie du mouvement des gilets jaunes en France. 

À la demande du groupe de la Gauche unitaire européenne/ Gauche verte nordique un débat a eu lieu au Parlement afin de discuter du droit de manifester pacifiquement. Le Vice-Président de la Commission, Frans Timmerman, a quitté les lieux avant le début des débats, laissant la parole au Commissaire pour la pêche Karmenu Vella, représentant alors le pouvoir exécutif européen. 

À la suite du mouvement des gilets jaunes, les débordements ont poussé le gouvernement à travailler sur une loi anti-vandalisme, ayant pour objectif de durcir les sanctions contre les « casseurs ». Cette proposition a provoqué des discussions agitées sur la possibilité que celle-ci devienne un obstacle à la liberté de manifester et donne le pouvoir au gouvernement d'interdire les rassemblements (possibilité qui n'était donnée qu'au pouvoir judiciaire jusqu'à présent). 

Plusieurs députés ont souligné que la Commission adoptait une position paradoxale puisqu'elle est relativement discrète sur les interventions policières en France tandis qu'elle n'hésite pas à condamner des situations équivalentes en Hongrie ou en Pologne. Cette discussion a débouché sur une demande d'évaluation du projet GODIAC (Good practice for Dialogue and Communication as strategic principles for policing political manifestations in Europe) dont la Suède est responsable. 

Pays: 

Union Européenne

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