BAM! le nouveau média belge critique et citoyen sur la gestion de crise
Belgian Alternative Media est un nouveau média alternatif, citoyen et surtout indépendant, soucieux de défendre la liberté d'opinion. L'objectif : questionner la crise Covid-19. Alors, ses enjeux démocratiques, philosophiques, psychologiques, culturels, environnementaux et économiques y sont décryptés par des avocat.e.s, journalistes, universitaires et militant.e.s qui souhaitent raviver les esprits critiques et débats sur ces questions.
Depuis le mois de janvier, BAM! convie à sa table des citoyen.ne.s au coeur de la pandémie : chef du service des soins intensifs des Cliniques Universitaires Saint-Luc, membres du collectif d'avocat.e.s ayant déposé plainte contre l'État belge, réalisateur.rice.s, député.e.s, auteur.e.s, immunologistes... Tou.te.s ont en commun cette volonté d'insuffler un esprit critique et de remettre le débat citoyen au centre des prises de décisions.
Attention aux dérives autoritaires
Pour cause, la covid-19 et de manière générale, les états de crises, ont cette particularité d'affecter profondément les États de droit. "À contexte extraordinaire, mesures extraordinaires" dirait-on. Cela étant dit, les libertés fondamentales ont été réduites à un point qui n'a jamais été atteint en Belgique depuis la Seconde Guerre mondiale. L'industrie et le commerce tournent au ralenti. La culture, le sport, le tourisme, les déplacements, les rencontres sont à l'arrêt.
Si l'urgence de la crise légitimait la levée provisoire de nos libertés, de très nombreuses questions juridiques découlent de l'interprétation des règles, quelques peu intrusives dans les libertés publiques. Les questions de proportionnalité des mesures sont à cet effet vastement débattu au sein de BAM!, de même que celles relatives à l'inquiétant ébranlement démocratique ; la compétence des exécutifs ayant, par nécessité de gagner du temps, considérablement gonflées. N'en déplaise aux instances de débats et consultations populaires ! La vigilence citoyenne est ainsi plus que jamais de mise. En témoigne la récente condamnation de l'État belge obtenue par la Ligue des Droits et son équivalent néerlandophone la Liga voor Mensenrechten, contestant la légalité de la prolongation des mesures exceptionnelles prises dans le cadre de la pandémie.