Le parti pirate tchèque est fortement monté en puissance ces dernières années. Troisième parti du pays et peut-être bientôt deuxième, il a réussi à s’implanter dans le paysage politique tchèque avec 22 député.e.s, un sénateur au Parlement tchèque et plusieurs maire.esse.s dont celui de Prague. 

Le parti a profité de la déroute des partis de droite pour investir l’espace politique. Il fait figure d’exception parmi les partis pirates européens et est crédité pour l’instant de 15% d’intentions de votes, un record. 

Portés par des leaders charismatiques, le parti défend les libertés numériques et une politique de transparence. Cette ligne politique entend faire face au Premier ministre Andrej Babis qui est soupçonné de corruption. Pour ce faire, le parti fonctionne de manière verticale et souhaite réinstaurer une « vraie démocratie » en Europe.

Reste à savoir si la popularité du parti pirate en République Tchèque gagnera les autres États membres.