Syed Kamall

Les souverainistes européen.ne.s à la recherche de nouveaux partis alliés

Lundi, 4 Mars 2019

Les souverainistes européen.ne.s se sont retrouvé.e.s le 28 février 2019 à Paris pour lancer leur campagne électorale en vue des élections de mai 2019. Faisant face à une position délicate, ils doivent trouver de nouveaux.elles allié.e.s.

Suite au Brexit, le parti est en passe de perdre les Tories comme principal allié. Le groupe des Conservateurs et Réformistes Européens (ECR) comprend en effet 18 eurodéputé.e.s provenant du parti conservateur britannique. Le parti doit se tourner vers de nouveaux horizons politiques au risque de s’orienter beaucoup plus à droite qu’il ne l’est déjà.

Les souverainistes europén.ne.s souhaitent se distancer des partis eurosceptiques tels que le Rassemblement national de Marine Le Pen par leur adhésion au projet européen. Mais s'ils s’opposent à une sortie de l’Union européenne, ils revendiquent une Europe des Nations. Leur ligne politique est de proposer une alternative au projet actuel. Nicolas Dupont-Aignan qui a rejoint le groupe avec son parti Debout la France, se définit ainsi comme un « euroréaliste ».

Pourtant, la perte des Tories oblige les conservateur.rice.s à ratisser un électorat large qui risque de fragiliser l’équilibre du parti. Viktor Orbán qui ne fait pas l’unanimité au sein du Parti populaire européen (PPE) est, par exemple, une cible de choix.

Actuellement troisième parti du Parlement européen, les prochaines élections s’annoncent donc difficiles pour les souverainistes qui tentent de combiner perte des tories et mise à distance des anti-européen.ne.s.