Sa décision de se présenter sur les listes allemandes s’explique pour lui, par le caractère central de l’Allemagne au sein de projet européen.

L’ex-ministre, après avoir démissionné du gouvernement grec et vivement critiqué les politiques d’austérité menées par le gouvernement Siriza, avait lancé DiEM25 (Démocratie en Europe) en 2016.

En se présentant aux élections européennes sous Démocratie en Europe, parti politique allemand qui fait partie de DiEM25, il rejette une possible alliance avec les autres partis de gauche. 

Au parti DiEM25 s’ajoute ainsi le parti de la gauche radicale (GUE/NGL), des verts et des socialistes (S&D) pour les élections européennes. Les trois partis avaient tenté de s’accorder en novembre dernier sur des lignes communes afin de constituer un front progressiste face aux néolibéraux et à l’extrême droite.

Varoufakis défend sa candidature en  critiquant la désunion des forces de gauche. C’est parce que la gauche européenne n’est pas unie, qu’il préfère se présenter sur une autre liste.

Pas sûr que sa candidature, qui vient s’ajouter aux autres familles de la gauche européenne, ne parvienne à les réunir...